L’avocate française du nommé Victor F. mis en cause dans le meurtre des deux Français, Magalie et Romain, le 21 août de cette année à Sainte-Marie, réfute catégoriquement l’incarcération de son client avançant qu’il n’y a aucun élément à charge contre lui. Selon le Jir dans sa livraison d’hier, cette femme de loi met en avant des arguments selon lesquels, Victor n’était pas sur les lieux le soir du meurtre dans un discothèque où les victimes ont été vues pour la dernière fois. En outre, l’avocate Me Dreyfus-Schmidt affirme encore qu’aucun lien n’a été établi entre son client et les autres mis en examen, des ressortissants malgaches.
Il y a trois mois, l’île de Sainte-Marie de Madagascar basculait dans l’horreur avec la découverte sur une plage, le matin du 21 août, des corps atrocement mutilés de deux écovolontaires français. L’enquête, qui avait semblé piétiner durant des jours, avait conduit à une dizaine d’interpellations, huit suspects étant finalement mis en examen et écroués pour meurtres à Tamatave. Et parmi eux un jeune français de 21 ans. Installé depuis sept mois à Sainte-Marie, ce moniteur de plongée est soupçonné en raison de sa relation passée avec la jeune fille tuée, Magalie Chaigneau, 23 ans, bénévole de l’association Cétamada.
Une demande de remise en liberté a été formulée la semaine dernière par Me Dreyfus-Schmidt, qui espère une issue favorable. Aucun rebondissement n’est survenu à ce jour dans ce dossier instruit par un juge malgache, qui bénéficie de la coopération judiciaire et d’un appui technique de la France, où une enquête est également ouverte à la demande des familles des victimes.
Source JIR
