Hier, le Bureau national de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) a convié ses partenaires et la presse à « la présentation sur la préparation de la saison cyclonique 2017-2018 ». Il y a été mentionné qu’une augmentation importante de la pluviométrie est à prévoir pour cette saison, le risque d’inondation est donc accru.
Conséquences et précautions. Avec la hausse de la pluviométrie de nombreuses formations cycloniques sont également à craindre. Cyclones et autres complications qui risquent aussi d’impacter négativement sur la saison culturale rizicole, mais également d’autres produits de rente tels que la vanille et le café. En outre, éboulements, crue et destructions d’infrastructures pourront aussi avoir lieu. Par le biais de son Secrétaire exécutif, Venty Thierry, le BNGRC a annoncé être prêt et s’être préparé à faire face à tout cela, en tant qu’institution de tutelle. Toutefois, il a aussi souligné que la collaboration des citoyens est aussi primordiale, notamment dans l’application des consignes émises officiellement.
Bilan chiffré. Le BNGRC a également saisi la journée d’hier pour communiquer un bilan chiffré des actions menées en 2017. 66% des actions de bureau national ont été consacrés à la préparation et 33% aux actions d’urgence. 7.000 agents ont été déployés sur terrain et plus de 500.000 bénéficiaires ont été recensés, selon toujours les dires du bureau. Ainsi, le cyclone Enawo a touché 17 régions de la Grande Ile, causé 81 décès et 437.405 sinistrés. Pour la flambée de l’épidémie de peste, il a été rapporté que 13 régions ont été concernées et 133 décès déplorés (alors qu’officiellement le chiffre de près de 200 a été avancé par d’autres autorités concernées). Au total, le BNGRC affirme avoir reçu 1.999.254.732,60 Ariary. Autre projet en cours : la construction d’une nouvelle représentation de la BNGRC à Ambohijanaka.
Luz R.R