Depuis le début du mois de mai, les célébrations de la circoncision reviennent en fanfare. Il est devenu chose courante de voir dans les rues de la capitale, et de ses périphéries, des familles exprimer leur joie en dansant et en chantant, accompagnées de musiciens ambulants (bapampa). Cependant, il est indéniable que cela devient une épine de plus à gérer dans une circulation routière déjà engorgée. Tous les acteurs impliqués dans la circulation routière ont un avis mitigé sur la question, en soulignant également le tapage lors des veillées. Avec un débordement excessif de l’ambiance, les réjouissances se poursuivent en dehors du cadre privé et familial, apportant ainsi un certain désagrément pour ceux qui souhaitent utiliser les infrastructures publiques, notamment les rues. Il faut retenir que chacun est libre de faire ce qui lui plaît dans une certaine mesure, tant que cela ne nuit pas à la liberté des autres.
Musiciens
La majorité des familles font appel aux musiciens ambulants pour animer leurs fêtes. Certains organisateurs ont réservé depuis décembre pour éviter les mauvaises surprises, sachant que ces musiciens sont « surbookés » en cette période de l’année. Le coût de la prestation varie en fonction des demandes. Certaines familles demandent même aux musiciens de se déplacer dans le Vakinankaratra, où les cérémonies du « famadihana » battent leur plein. «La prestation pour 6 heures d’animation est de 400 000 ariary, mais ce n’est pas un tarif fixe, car cela dépend également des moyens financiers des familles qui font appel à nos services », selon un musicien.
Narindra Rakotobe