
Faire plus que la première édition, tout en gardant l’esprit de sensibilisation, d’information et d’éducation citoyenne sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Telles sont les lignes directrices autour desquelles la prochaine édition du salon de la Rse et Développement durable sera organisée. Une initiative signée Ucr-Consulting sous le patronage du Ministère de l’Industrie et du Développement du secteur privé et en partenariat officiel avec l’UNICEF. Portant sur le thème « croissance inclusive, durable et RSE », l’édition des 12 et 13 juillet prochain serait l’occasion pour les acteurs (les entreprises) ainsi que le grand public de se partager les bonnes pratiques en la matière d’après Ulrichia Rabefitiavana, directeur général d’Ur-Csr Counsulting. Cette dernière d’ajouter que l’évènement sera également une « opportunité de mettre en place un nouveau modèle de développement durable ». Une mise en place qui nécessite la participation de tout un chacun d’où l’importance de la notion de responsabilités partagées. Ces dernières incluant les entreprises, les communautés, les employés mais surtout l’Etat.
Dimension. Force est toutefois de remarquer que la compréhension de la RSE se cantonne à la dimension externe de l’entreprise. Ce que le docteur Hanta Andrianasy, chargée de programme auprès de la FES ou Fondation Friedrich Ebert Stiftung a rappelé selon laquelle la responsabilité sociétale des entreprises comprend également une dimension interne. C’est-à-dire, les devoirs que « les sociétés ont envers leurs employés ». La croissance inclusive signifierait, en effet, une meilleure gestion des ressources, notamment humaines. Ce qui se manifesterait par le « travail décent ». Notamment, de meilleures conditions de rémunérations, une sécurité sociale adéquate, le respect des droits du travail, le respect de la liberté de s’organiser en syndicat, mais surtout des autres libertés, comme le dialogue, la négociation individuelle ou collective. Prévoyant de nombreuses activités, la prochaine édition s’annonce meilleure que la première.
José Belalahy