- Publicité -
lundi, juin 23, 2025
AccueilEconomieSalon de l’Industrie de Madagascar : Le label « Vita Malagasy »...

Salon de l’Industrie de Madagascar : Le label « Vita Malagasy » s’impose

Erick Rajaonary, Chief Executive Officer de Guanomad évoque que la promotion du label « Vita Malagasy » est la responsabilité de tous. (Photo : Kelly R.)
Erick Rajaonary, Chief Executive Officer de Guanomad évoque que la promotion du label « Vita Malagasy » est la responsabilité de tous. (Photo : Kelly R.)

Guanomad veut montrer l’exemple et incite les opérateurs à se professionnaliser et la population à consommer le « Vita Malagasy ».

« Quand le Vita Malagasy se professionnalise ». C’est le thème débattu lors d’une conférence organisée hier par Guanomad dans le cadre du Salon de l’Industrie de Madagascar (SIM). L’objectif est de créer un label « Vita Malagasy » avec un souci de qualité tout en sensibilisant la population à consommer les produits « Vita Malagasy ». « On pourra ainsi créer de la valeur ajoutée et assurer le développement économique du pays. Je sollicite également les entreprises réalisant du bénéfice à réinvestir dans leurs secteurs mais elles doivent en même temps avoir la notion de partage via des actions sociales pour qu’il y ait une répartition de richesse », a exposé Erick Rajaonary, Chief Executive Officer de Guanomad.

Mesures incitatives. Notons queMadagascar importe tous les produits existant localement comme le savon, le tissu, la farine et l’engrais. « Cela freine l’exploitation de nos ressources naturelles et va entraîner la disparition du tissu économique local. Il faut mettre en place une politique d’incitation à la consommation locale. La notion péjorative de « Vita gasy » doit être effacée tandis que des mesures fiscales et douanières incitatives doivent être prises pour que les opérateurs puissent se professionnaliser dans les métiers de « Vita Malagasy ». Tout le monde a ainsi une responsabilité pour la promotion de ce label », a-t-il rajouté. Dans la foulée, Guanomad veut montrer l’exemple de professionnalisme dans son domaine sans oublier la responsabilité sociétale. « On peut rebondir car on exporte depuis 2008. Et on investit beaucoup dans l’éducation car c’est la base de développement du pays », a-t-il enchaîné.

Fonds de recherche. Par ailleurs, le manque de professionnalisme dans les trois secteurs stratégiques, à savoir, l’artisanat, le BTP et l’agriculture, a été évoqué lors de cette conférence. « Les artisans ont du talent mais cela ne suffit plus pour être compétitif. Au niveau du BTP, la technicité des entrepreneurs est reconnue mais il y a toujours un manque de professionnalisme. Dans l’agriculture, il faut faire valoir l’endémicité et la signature des terroirs sur les produits du pays », a évoqué le Pr Jacques Rakotoson. Et pour financer le processus de labellisation, la constitution d’un fonds de recherche et de formation par centime additionnel sur les produits labélisés est proposée. A part la mise en place des infrastructures aux normes, il faut aussi mettre la diplomatie au service du développement économique pour véhiculer le label « Vita Malagasy », a-t-on conclu.

Navalona R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser