Les artisans malgaches sont talentueux. Raison pour laquelle, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA) en partenariat avec le programme PROSPERER Analamanga, a décidé de créer le salon de la créativité dénommé « Voatra » en leur honneur. Cet événement a débuté hier et durera jusqu’au samedi prochain. « L’objectif consiste à mettre en valeur et à promouvoir leurs créations d’autant plus ce salon constitue un stimulateur et un instigateur des micro-entreprises rurales dans la région d’Analamanga », a fait savoir Rasamoely Andriamihamintsoa, le coordonnateur régional du PROSPERER Analamanga lors de l’ouverture officielle de cette manifestation hier.
B to B. Ainsi, des ventes-expositions des différents produits artisanaux se tiennent dans le hall de la CCIA. Dans la foulée, des séries de conférence sont organisées dans le cadre de ce salon de la créativité. Parmi les thèmes débattus, on peut citer, entre autres, le respect des normes et qualité dans le but de mieux vendre, la formalisation d’une entreprise ainsi que les avantages y afférents. La facilitation d’accès au financement par le biais d’une convention tripartite sera également discutée entre toutes les parties prenantes du secteur de l’artisanat. Quant à la recherche de débouché, les organisateurs ont mis en place les rencontres B to B. En fait, « nombreux sont les acteurs intéressés par ce genre de rencontre. Il s’agit entre autres des groupements d’exportateurs et des associations des artisans réunis autour d’un cluster. L’intégration au cluster leur permet de satisfaire facilement la demande sur le marché international », a évoqué Andriamahery Lantomanana, le directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo.
Fait-main. Il faut reconnaître que le salon de la créativité a attiré de nombreux visiteurs. Ces derniers sont très fascinés par les différents modèles d’articles confectionnés par les artisans participants avec une touche presque fait-main. « Je m’intéresse beaucoup à leur créativité car nous avons toutes les matières premières nécessaires servant à confectionner des jouets et des décorations pour enfants, entre autres. En fait, j’ai l’intention de mettre en place une crèche. Je trouve que c’est plutôt original les arts malagasy d’autant plus que cela fait partie de l’éducation des tout-petits », a confié un visiteur.
Navalona R.