Le service de renseignements financiers plus connu sous le nom de SAMIFIN a procédé, hier, à la présentation du rapport d’activités 2020. Bilan des déclarations d’opérations suspectes (DOS) reçus en 2020. Ainsi, sur 174 dossiers, 135 ont été traités et transmis au niveau des autorités compétentes (PAC, BIANCO, DGI, …). Type d’infractions sous‐jacentes identifiées en 2020, les fraudes douanières se distinguent avec 42 cas détectés, suivi par les infractions au code des changes avec 39 cas ainsi que les fraudes fiscales avec 34 cas identifiés. Le trafic de drogues avec 21 cas et la corruption et infractions assimilées 20 cas. On remarque également, les infractions liées aux : trafic illicite de devises 5 cas ; trafic illicite d’or 4 cas ; abus de bien sociaux 4 cas ; faux et usage de faux 3 cas ; escroquerie 3 cas et la traite de personnes 1 cas.
Blanchiment de capitaux. Evolution du montant en jeu approximatif dans les déclarations d’opération analysées en 2020. Le montant en jeu représente la somme des flux générés par les activités criminelles lors du processus de blanchiment de capitaux et financement du terrorisme. Le montant définitif est arrêté par décision de la juridiction compétente lors du prononcé du jugement. La valeur totale des produits des infractions sous‐jacentes identifiés est estimée à 578 milliards d’ariary. Perspectives d’action pour l’exercice 2021. Il s’agit, entre autres, de la poursuite du programme de conformité du dispositif national de LBC/FT par rapport aux normes internationales que sont les recommandations du GAFI. Amélioration du cadre juridique de la LBC/FT, réglementation et mise en conformité par rapport aux normes internationales des entreprises et professions non financières désignées (les avocats, les notaires, les experts comptables…) et finalisation du processus d’élaboration de la stratégie nationale de LBC et LFT.
Recueillis par Dominique R.
