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samedi, juillet 5, 2025
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Santé infantile : Les traumatismes crâniens explorés par Jean Aimé Randrianasolo

Jean Aimé Randrianasolo a obtenu la mention très honorable avec félicitations du jury.

Le traumatisme crânien de l’enfant reste une pathologie fréquemment rencontrée aux urgences pédiatriques et au service neurochirurgie. Il est le principal motif de consultation et d’hospitalisation en neurochirurgie, selon Jean Aimé Randrianasolo lors de sa thèse de doctorat en médecine traitant le thème de la corrélation entre traumatisme crânien et vomissement chez les nourrissons. « L’accident domestique est la principale cause chez les nourrissons, surtout la chute d’une hauteur de moins d’un mètre. En effet, plus l’âge de l’enfant avance, plus il est exposé au traumatisme crânien. La tranche d’âge la plus touchée était entre 19 à 24 mois », a-t-il soutenu. Les signes cliniques les plus souvent rencontrés sont la perte de connaissance initiale, les céphalées, les troubles de conscience, les vomissements, les convulsions, les troubles du comportement et les plaies du scalp.

Absence de corrélation. Cette étude a permis de constater l’absence de corrélation entre le Score de Glasgow (indicateur de l’état de conscience) et les vomissements ainsi que les autres signes associés. Même si le vomissement est parmi les signes les plus fréquents rencontrés chez les enfants traumatisés crâniens, il n’influence pas l’évolution des patients. Par contre, le nombre de vomissements et l’heure de leur survenue par rapport au traumatisme ont une relation étroite avec la nature et l’envergure des lésions post-traumatiques.

Imagerie médicale. La radiographie du crâne et le scanner cérébral ne doivent pas être prescrits systématiquement devant un traumatisme crânien de l’enfant. La TDM (tomodensitométrie) cérébrale est indispensable en cas de vomissements tardifs ou répétitifs. Dans la plupart des cas, son évolution est favorable, mais il faut toujours s’attendre aux complications. La durée de surveillance hospitalière était de deux jours en général, et cela variait de 24h à plus d’une semaine selon les cas.

Narindra Rakotobe

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