
Une tendance à la baisse est observée au niveau des nouvelles contaminations, tandis que les formes graves sont en stagnation.
Les nouvelles contaminations liées à la Covid-19 ont connu une baisse considérable ces derniers temps, pourtant le nombre de malades ayant développé la forme grave de cette maladie diminue à peine. Afin d’apporter des réponses à cette énigme, le ministère de la Santé Publique prévoit de mener des investigations sur les causes de ces cas compliqués. « Des études seront menées sur ces cas graves dont le nombre reste encore élevé », d’après le communiqué qui a été publié mardi dernier. Aucune information concernant les démarches à entreprendre n’a encore été officiellement communiquée. Le ministère de la Santé a également indiqué que le pic a déjà été atteint, mais les efforts se poursuivent pour améliorer la prise en charge des patients, et particulièrement à l’encontre de ceux qui se trouvent dans des situations compliquées.
Par ailleurs, le cancer, l’asthme, l’hypertension ou encore le diabète figurent parmi les facteurs qui augmentent les risques de développer les symptômes sévères et des complications de la Covid-19. Selon la présidente adjointe de l’Ordre National des Médecins (ONM) , le Dr Carmen Randriamanampisoa, le vaccin est un moyen de prévention efficace pour ces personnes vulnérables pour éviter les formes graves. « Ces dernières n’ont pas assez de forces pour combattre cette maladie. Elles sont encouragées à se faire vacciner pour protéger leurs familles, la société mais également elles-mêmes », a-t-elle souligné.
Narindra Rakotobe