Pour sa 51ème édition, l’opération de levée de fonds des Orchidées Blanches vise la vente de 15 000 brioches et 10 000 chocolats. Cette opération prendra fin demain.
Le coup d’envoi de l’opération « Brioches et chocolats » du centre médico-éducatif « les Orchidées blanches » a été lancé à Androhibe,hier. Il s’agit d’une levée de fonds pour compenser les charges de fonctionnement du centre. Ce sera également l’occasion de sensibiliser l’opinion publique sur les droits des personnes en situation de handicap selon la directrice technique de ce centre, Lisy Ratsifandrihamanana. Ainsi, 15 000 brioches et 10 000 chocolats seront mis en vente à 2 500 ariary chacun jusqu’à demain. Des points de vente ont été mis en place pour ceux qui souhaitent apporter leur contribution à cette opération. On en trouve, entre autres, à leur siège à Androhibe, au Lycée Français Ambatobe, au Radisson Blu Ambodivona et au Jumbo Score. « L’organisation de cette opération permettra aussi, en une partie, à assurer la pérennisation de nos activités. Les parents vieillissent et le jour viendra où ils ne pourront plus prendre en charge leurs enfants qui, eux-aussi, grandissent », a-t-elle indiqué.
Accompagnement
Ce centre accueille actuellement 120 apprenants d’une tranche d’âge de 1 à 62 ans. Parmi eux, des personnes atteintes de trisomie 21, de paralysie cérébrale, de trouble neurologique, de trouble du spectre de l’autisme, de trouble psychique et autres malformations génétiques. Plusieurs services sont mis à leur disposition, notamment le service d’accompagnement éducatif général, le service d’accompagnement spécifique, le service d’accompagnement à la vie active, le service d’accompagnement par le travail et des appuis transversaux. Le centre a célébré l’année dernière ses 50 années d’existence et compte pérenniser ses actions entreprises à travers des actions de plaidoyer et de sensibilisation, sans oublier la consolidation de ses capacités financières. Selon le directeur adjoint du centre, Noa Razanajatovo, de grands efforts ont été faits mais il reste encore beaucoup à faire, ne serait-ce que dans la sensibilisation de l’opinion publique, et – à ne pas stigmatiser – les personnes présentant des déficiences mentales. Pour de nombreux parents, la prise en charge de leurs enfants auprès de ce centre leur a été bénéfique. « Mon enfant est devenu responsable grâce aux activités auxquelles il participe ainsi qu’aux différents ateliers organisés par le centre. Certes, il n’est pas totalement autonome mais des progrès ont été enregistrés depuis qu’il a intégré le centre », témoigne Elysette Randriamahenintsoa.
Narindra Rakotobe