
Une évaluation sera menée au niveau des centres de santé de base (CSB) dans le cadre de l’amélioration de la santé publique. Elle repose sur des critères qui sont établis au préalable.
La qualité des soins offerts par les formations sanitaires publiques a toujours fait l’objet d’une vive critique. C’est dans cette optique qu’a été organisé l’atelier sur « le Centre de Santé de Base, modèle en promotion de la santé », dans la région de Vakinankaratra dernièrement. Les CSB assurent une mission de service public et seront ainsi contraints de se conformer aux normes sanitaires. Ces normes ont été définies durant cet atelier et reposent sur quelques critères. Il y a entre autres l’accueil et la prise en charge des patients, l’humanisation des soins, la mise en place de la Couverture santé universelle (CSU), ainsi que l’application de l’approche 5S qui impose la discipline, le respect mutuel et le sens du service. « Il y aura une évaluation et les CSB seront notés en fonction de leur qualité de service. Le droit de tous à des services de santé de qualité sans se ruiner en est le principal objectif », selon le directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique, le Dr Manitra Rakotoarivony
En parallèle, les professionnels de santé au niveau des CSB mobiliseront des efforts pour faire connaître leurs paquets d’activité minimum comme la vaccination, la consultation prénatale ou encore la planification familiale. D’après toujours Dr Manitra Rakotoarivony, les « CSB modèles » ne se limitent pas seulement à la prise en charge de ses patients mais s’impliquent également dans la sensibilisation des usagers sur une bonne hygiène de vie. « Il incombe aux agents de santé d’inciter à la prévention et de conscientiser le grand public sur les petits gestes quotidiens qui peuvent sauver des vies. C’est le cas pour la marche à pied qui permet de diminuer le stress, faire baisser le cholestérol ou encore maintenir un poids stable », a-t-il conclu.
Narindra Rakotobe