« La raison pour laquelle certaines maladies réapparaissent, c’est parce que les informations et les sensibilisations à leur sujet ont diminué », a déclaré le Dr Marius Ramaroson, médecin diplômé d’État, titulaire d’un Diplôme Universitaire en médecine d’urgence, anesthésiste, et responsable de la Clinique Saint Thomas à Faravohitra, lors d’une prise de parole sur les risques épidémiques actuels à Madagascar. Selon lui, le manque de communication sur des infections comme le VIH/Sida pourrait favoriser leur recrudescence dans certaines zones.
Campagnes d’information
Il a rappelé que la maladie reste encore très mal comprise du grand public. « Le VIH est un virus du goût humain. Il se transmet et se développe silencieusement. Le vrai problème, c’est qu’un individu peut en être porteur pendant des semaines sans même le savoir », a-t-il expliqué. Il affirme que malgré tout, « le VIH peut être traité s’il est détecté à temps », tout en soulignant que la population semble avoir baissé la garde. Il déplore qu’« avant, il y avait beaucoup de campagnes d’information. Aujourd’hui, presque plus rien. Ce n’est pas notre affaire de savoir s’il n’y a pas de budget ou autre, mais c’est un fait ».
Système immunitaire
En parallèle, Dr Marius Ramaroson évoque l’apparition de nouvelles menaces virales. Selon lui, de nombreuses maladies comme la Covid-19, le chikungunya, la dengue ou même Ebola, sont toutes des viroses qui affaiblissent le système immunitaire. « On dirait une simple grippe, mais cela attaque la moitié inférieure du corps. Ces maladies, souvent d’origine animale, deviennent de plus en plus difficiles à traiter. Le virus mute, évolue, et nous dépasse parfois », alerte-t-il.
Conscience collective
Le médecin appelle à une prise de conscience collective. « Les sociétés nationales ont tenté de tirer la sonnette d’alarme, mais personne n’en parle vraiment. C’est le Covid qui prend toute l’attention, et ses cohortes », a-t-il lancé avec amertume. Il insiste sur la nécessité de redonner une place centrale à la lutte contre le Sida dans les politiques de la santé publique car « le silence tue plus que le virus ».
Nadia R.
Soyez prudents. Développez la PRÉVENTION +++++. Prise en charge et suivi des patients en soins intensifs ou ambulatoires sans distinction de moyens financiers et autres difficultés. Prise en charge spécifique de ces patients avec surveillance des symptômes, consultations régulières et répétées. Surveillance sociale ; patients ayant tendance à ne pas suivre régulièrement les traitements et examens biologiques et autres).en ambulatoire..mettre en place un dispositif minimal d’aide sociale. Convocation de tous patients absents à la prise en charge multidisciplinaire et rechercher par tous les moyens de reprendre contact .car il y à systématiquement DANGER de Contamination ( surtout intra corporelle).particulièrement.
Je suis Médecin. J’ai été à Madagascar pendant 1an en 2023 dan le Nord , voilà ce que j’ai vu et constaté.
Zaha zanaka GASY Métis Mipetraka PARIS. Depuis 1975.
Bon courage amin’ny ampotsabo rehetra.
Ce n’est pas facile, mais c’est jouable.!!!!
Courage au peuple MALAGASY. Que DIEU vous protège et vous garde.
Bien à vous.