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mercredi, juillet 16, 2025
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Santé reproductive : Les jeunes sujets aux MST

Les relations sexuelles précoces et non protégées ne sont pas sans conséquences !
Les relations sexuelles précoces et non protégées ne sont pas sans conséquences !

Selon les médecins, bon nombre de jeunes se lancent dans des relations sexuelles précoces et non protégées.

La curiosité et le manque d’éducation en matière de santé reproductive. C’est ce qui pousse davantage les jeunes malgaches d’aujourd’hui, filles ou garçons, à avoir des rapports sexuels généralement précoces.  D’après le rapport de l’UNFPA en 2013,  31 % des filles et 23 % des garçons âgés entre 15 et 24 ans ont déjà eu leurs premiers rapports sexuels avant d’avoir 15 ans. Par ailleurs, 40 % des jeunes filles âgées entre 15 et 19 ans ont déjà eu des rapports sexuels. Or, ce n’est pas sans conséquences sur l’avenir de ces jeunes. C’est chez les filles que les conséquences sont parfois nombreuses et souvent dévastatrices: la grossesse précoce, les complications liées à l’accouchement qui risquent de mettre en péril la vie de la mère et/ou du nouveau-né,  sans oublier la fistule obstétricale. Et à cela s’ajoutent les maladies sexuellement transmissibles (MST) qui n’épargnent ni les filles ni les garçons. « De nos jours, il y a de plus en plus de jeunes, scolarisés ou non, qui sont atteints des MST. C’est surtout à cause de leurs comportements audacieux, et l’évolution très rapide des nouvelles technologies », confie le Dr Vololona Razanamampandry, Coordonnatrice de l’Antenne régionale de la FISA (Fianakaviana Sambatra) à Antananarivo. Pourtant, aucune statistique sur les jeunes atteints par les MST n’a été livrée.

En fait, l’accès très libre aux nouvelles technologies pousse également les jeunes à faire des choses qui vont à l’encontre de leur bien-être. Facebook, cellulaires, tels sont entre autres les principaux moyens de communication utilisés. Des moyens à la portée de toutes les bourses.

Temps libres. Par ailleurs, d’après une enquête menée par l’Observatoire des Droits de l’Enfant de la Région Océan Indien (ODEROI), c’est que les jeunes malgaches âgés de 15 à 19 ans ont beaucoup trop de temps libres dans leur emploi du temps. Du coup, ils sont souvent tentés à faire du n’importe quoi. Les garçons ont 31 h de temps libres par semaine.  Et c’est 22 h pas semaine pour les filles. Ainsi, avec le manque d’éducation… sexuelle, les jeunes ont du mal à gérer leurs comportements en matière de sexe.

Arnaud R.   

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