Les membres du fokonolona résidant dans la commune rurale de Marivorahona du district d’Ambilobe se plaignent de vols de récoltes sur pied et de destructions de cultures sur leurs propres terrains dont la superficie est de 609 Ha. Ces cultivateurs ont toujours vécu sur ces lieux. Mais à partir de 2017, des gens mal intentionnés ont envoyé sur ces terrains des dahalo pour les saccager. Le fokonolona a déposé une plainte. Résultat, quatre parmi ces malfrats ont été incarcérés. Un ministre serait intervenu afin que ces derniers puissent effectuer une main-d’œuvre pénale. Actuellement, après avoir purgé leurs peines, ils sont revenus dans la commune avec d’autres individus pour saccager les cultures. Par la suite, trois d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt.
Mise en place des usines. L’entreprise Sasuma a déposé une demande afin que ces terrains lui soient rendus, étant donné, a-t-elle dit, que la coopérative chargée de les exploiter n’existe plus. Des responsables étatiques ont fait une descente sur terrain pour constater de visu la réalité. Les proches des gens incarcérés sont également venus sur les lieux car ils n’acceptent pas la restitution de ces terrains à la société Sasuma. De leur côté, les représentants du fokonolona ont déclaré que c’est normal si ces terrains sont retirés à ladite société, vu qu’elle n’existe plus. Faut-il souligner que Sasuma projette de mettre en place des usines pour « travailler » la canne-à-sucre produite par les cultivateurs de Marivohana. Mais avec la Covid-19, le projet a été suspendu momentanément.
Recueillis par Dominique R.