Je rêve de pouvoir un jour voir mon pays recouvert de vastes étendues boisées, où flore et faune endémiques trouveront refuge. Est-il chimérique de croire que ma terre natale puisse redevenir ce qu’elle a été naguère, un havre de paix où il fait bon vivre et respirer ?
Non, tous les rêves sont permis ! Il suffirait juste que déjà nous sachions protéger ce que l’on a. Pour ne citer que quelques espèces endémiques à Madagascar : côté faune, les lémuriens, la grenouille-tomate ou le fosa ; et côté flore, les 6 espèces de baobab ou les orchidées telles que le « Cymbidielle falcigera » connue comme étant l’orchidée noire et l’« Eulophiella roemleriana ».
Tous sont menacés et méritent qu’on se batte pour les préserver. C’est une course contre la montre et tous les moyens devraient être mis en place pour conserver cette richesse.
Il est, pour l’heure, inutile, car hors de nos moyens, de s’affubler d’éléphants ou de girafes. Bichonnons ce qui nous est propre et laissons aux autres le soin de s’occuper de leur biodiversité.
Un jour, peut-être, quand les promesses de prospérité qui nous ont été faites seront effectives, pourrions-nous importer des zèbres que nous pourrions nourrir, soigner et loger dans un milieu favorable… sans qu’ils aient à souffrir !
Mais au fait, les parcs d’attraction animaliers, qu’on les appelle parcs ou réserves zoologiques, ne sont-ils pas dans le collimateur des défenseurs des animaux ? Alors, ne serait-il pas préférable qu’on les laisse dans leur environnement naturel ?