- Publicité -
mercredi, mai 14, 2025
AccueilSociétéScandale du baccalauréat : Huit régions concernées, les enquêtes continuent

Scandale du baccalauréat : Huit régions concernées, les enquêtes continuent

Le scandale du baccalauréat a terni l’image du pays tout entier.

« Les fuites de sujets observées durant le baccalauréat de cette année ont commencé à Antananarivo » d’après les explications du Col Richard Ravalomanana.

« Les premières enquêtes menées dans le cadre de cette affaire ont démontré que les sujets du baccalauréat ont été distribués gratuitement. A aucun moment, la relation entre les fuites de sujets et l’argent n’a été soulevée  par les personnes enquêtées. L’on serait tenter  de dire que les fuites étaient volontaires ». Ce sont là les propos du Colonel Richard Ravalomanana, Secrétaire d’État en Charge de la Gendarmerie (SEG), lors d’une conférence de presse organisée samedi dernier dans le cadre de l’affaire « fuites de sujets du baccalauréat ». Une opportunité pour les responsables auprès de la gendarmerie nationale de faire état de la situation des enquêtes. Ainsi « dix centres d’examens sur les deux cent quatre-vingt-dix-neuf (299) que compte Madagascar ont été concernés  par des cas d’irrégularités…Les fuites de sujets ont été observées dans huit régions sur les vingt-deux » a-t-on fait savoir. Les responsables auprès de la gendarmerie nationale de noter que « des résultats d’enquêtes ont été obtenus dans les centres d’Imeritsiatosika et de Fianarantsoa. Dix-huit personnes généralement composées  de  responsables auprès du monde de l’enseignement et de candidats au  baccalauréat  ont été enquêtées ». Une source de faire savoir que « dans cette affaire, quatre personnes dont un proviseur de lycée et un étudiant d’Antananarivo sont actuellement sous mandat de dépôt ». La source de rajouter que « trois personnes ont obtenues la liberté provisoire». Avant de noter que « sept étudiants ont été arrêtés par la gendarmerie nationale à Alakamisy-Itenina Fianarantsoa».

Halte. La conférence de presse organisée samedi dernier était également l’occasion pour le SEG Richard Ravalomanana d’interpeller sur la nécessité « d’en finir avec le corporatisme ». « Nous faisons savoir que les personnes impliquées dans cette affaire, qui qu’elles soient, seront enquêtées  et traduites en justice. Nous lançons l’appel pour qu’il n’y ait pas de corporatisme. Pour éviter qu’une frange ne fasse blocage à la procédure juste parce que les responsables appartiennent à leur corps. Nous interpellons pour que la loi soit appliquée à tout le monde qu’il soit ministre, député ou hauts responsables » a martelé le col. Richard Ravalomanana. Avant d’attirer l’attention et de prendre exemple sur la procédure d’enquête menée par la gendarmerie dans cette affaire. « La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique était également enquêtée. Tout le monde devrait donc y passer ». Interrogé sur les éventuelles causes ayant causé la fuite de sujet, le Col. Richard Ravalomanana d’évoquer la possibilité entre « la faute de négligence, le lobby politique en marge des élections communales, la déstabilisation pure et dure ou encore des problèmes syndicaux ou personnels ». Étant donné la portée de la situation et peu importe les causes, le jeu en valait-il la peine ?

José Belalahy

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici