Quelques jours seulement après la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron et du 5e sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) à Antananarivo, la présence de personnes sans domicile fixe (SDF) recommence à se faire remarquer dans les rues de la capitale. Pour rappel, à l’approche de ces événements officiels d’envergure, les autorités avaient procédé à l’évacuation temporaire des SDF installés à Analakely et dans ses environs. Ces derniers avaient été transférés vers le centre MADCAP à Isotry, où des repas leur avaient été distribués dans le cadre d’une action sociale ponctuelle. Aujourd’hui, bon nombre d’entre eux reviennent peu à peu s’installer dans d’autres zones, notamment du côté d’Anosy, évitant pour l’instant, l’avenue de l’Indépendance, toujours surveillée de près par la police municipale, notamment au niveau des arcades d’Analakely. La problématique de la réinsertion sociale des personnes sans-abri demeure non résolue depuis la Deuxième République, à l’époque où une tentative de prise en charge avait été initiée à Ambararatabe. Le Gouvernement travaille actuellement sur un projet d’accueil à Fieferamanga où sept familles s’y sont déjà installées volontairement et bénéficient d’un accompagnement sur place, selon le ministère de la Population et des solidarités.
Narindra Rakotobe
