
La reprise des cours auprès des universités a été annoncée par les membres du SECES hier. Une annonce survenue lors du congrès national des membres dudit syndicat à l’université d’Antananarivo.
Le congrès national des enseignants-chercheurs réunis au sein du SECES ou Syndicat des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur a permis d’avoir une réponse à la question que les observateurs de la vie publique se sont posés. Ladite question consistant à savoir si les membres dudit syndicat vont maintenir la grève qu’ils ont annoncée ou non. Et la réponse est « positive », « les activités auprès des universités de la Grande Ile vont reprendre, la grève est finie » a-t-on révélé aux journalistes venus sur les lieux pour couvrir l’évènement. Il convient toutefois de rappeler que la raison de la décision sur la grève menée par les membres du syndicat correspondait à la revendication du paiement des « indemnités de logement » des enseignants-chercheurs. Revendication qui devrait être satisfaite d’après les responsables étatiques. Car selon eux « le paiement desdites indemnités va se faire à partir de l’année 2017 ». Ledit paiement qui devrait toutefois se faire vers le mois de janvier de l’année 2018 selon une source auprès de l’université.
Divergence. L’annonce de la décision de l’arrêt de la grève a été suivie d’un fait marquant. En effet, suite à ladite annonce, une partie des enseignants-chercheurs qui étaient présents dans la salle de réunion est tout de suite sortie. Un fait qui s’apparentait à une divergence d’opinion entre les mêmes membres d’un côté, mais aussi de la déception de ceux qui sont sortis de l’autre. Néanmoins, la fin de la grève initiée par les enseignants-chercheurs regroupés au sein du SECES laisse prévoir qu’une (des) entente (s) a été trouvée entre les deux parties (SECES-MESUPRES). D’ailleurs, comme l’a annoncé dernièrement le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : « le ministère applique et a toujours appliqué le principe de dialogue pour résoudre les problèmes ». La divergence apparente des membres du SECES risque de porter atteinte à la cohésion et à la solidarité des membres. Serait-ce le prélude d’une éventuelle scission ?
José Belalahy