Le Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants (SECES) section Antananarivo proteste. Les heures complémentaires ne devraient être concernées par aucune imposition. A l’issue de son assemblée générale tenue le 4 juillet 2023, le SECES est monté au créneau, arguant que « selon la loi en vigueur, les soldes et les indemnités sont imposables, mais il n’en est pas de même pour les bourses d’études des étudiants, ni les vacations, dans la mesure où le travail effectué par les vacataires relève d’un travail temporaire, leur contribution étant une nécessité afin d’assurer le bon fonctionnement de l’enseignement dans les universités, face au manque d’effectifs au niveau du corps professoral », comme il a été souligné dans un communiqué publié, hier.
Le SECES manifeste ainsi son opposition à « toute tentative » de soumettre les heures à une quelconque forme d’imposition. Il fait mention de 10% à prélever des heures complémentaires et des vacations pour le compte du second semestre de l’année 2018-2019. Le syndicat précise par ailleurs que les heures complémentaires et les vacations du premier semestre de la même année, déjà perçues depuis, étaient perçues en totalité, sans avoir été soumises à aucune forme d’imposition. Il en est de même pour les heures complémentaires et vacations du second semestre 2018-2019 des enseignants de l’université de Toliara. Vouloir délester les enseignants de l’université d’Antananarivo, de 10% de leurs heures complémentaires et vacations, relève ainsi d’un traitement inégalitaire, dénonce le syndicat.
Hanitra R.