La branche tananarivienne du syndicat des enseignants- chercheurs et chercheurs enseignants de l’Enseignement supérieur va effectuer un sit-in à Ankatso le jeudi 28 juin prochain. Une décision prise suite à l’assemblée générale qui s’est tenue la semaine dernière à Ankatso et qui entend faire connaître au plus grand nombre «les maux qui rongent l’enseignement supérieur dans la capitale». Comme l’a fait savoir Sammy Grégoire, président du SECES Tana, «ce sera l’occasion pour nous de faire connaître au public les dysfonctionnements dans l’administration et la gouvernance de l’université d’Antananarivo». «Dysfonctionnement et mots qui touchent les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants, les étudiants et le personnel administratif et technique» selon toujours les dires de Sammy Grégoire. Un des maux qui rongent l’enseignement supérieur qui concerne l’inadéquation des bourses d’études et équipement aux contextes économiques actuels. Le retard de l’université d’Antananarivo quant aux technologies d’informations et communications figure également parmi la longue liste des soucis et problèmes rencontrés par les étudiants de l’université d’Antananarivo et les handicapant, d’après les dires de Sammy Grégoire. « On clame haut et fort l’entrée dans la nouvelle technologie auprès de l’université, mais cela n’est pas le cas, l’on peut citer les connexions internet qui ne répondent pas aux besoins des étudiants» a-t-il renchéri. Par ailleurs, les revendications relatives aux paiements des indemnités des chercheurs-enseignants retraités, mais qui continuent d’exercer a également été évoquées par le président du SECES Tana.
José Belalahy