Sauf volte-face ou changement d’ici à vendredi 21 juillet prochain, la section tananarivienne du Syndicat des Enseignants-chercheurs et Chercheurs-enseignants de l’Enseignement Supérieur de Madagascar (SECES) devrait observer une grève illimitée. Du moins, c’est qu’on peut en déduire de leur déclaration en date du 18 juillet dernier. A en croire le syndicat, l’entretien entre le Seces section Antananarivo d’un côté et les ministères de tutelle de l’autre, n’a abouti à rien de concret en ce qui est des revendications des syndicalistes. Face à cette situation, la section tananarivienne du Seces va initier « une grève illimitée », peut-on lire dans la déclaration. Les trois jours « d’université morte » s’annonceraient donc comme le prélude d’une cessation des activités des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’université d’Antananarivo. Il convient de noter que l’opération court du 19, 20 et 21 de ce mois. Période durant laquelle, les syndicalistes pensent pouvoir faire entendre leur voix.
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Les revendications du Seces n’ont pas changé depuis des années. Les syndicalistes réclament le paiement des heures complémentaires des enseignants titulaires, des vacations des enseignants vacataires pour les années 2018 à 2022. Les indemnités de recherche et d’investigation depuis l’année 2018 pour les retraités enseignants-chercheurs font également partie des réclamations. Compte tenu de la situation, le Seces Tana affirme ne pas vouloir lâcher prise. « Les revendications vont continuer jusqu’à leur satisfaction. »
José Belalahy
