Dans un communiqué publié hier, le président national du Monima et non moins candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre dernier, Monja Roindefo, tout en confirmant que cette élection a été entachée d’irrégularités et d’imperfections, exprime son indignation avec les citoyens forts nombreux qui n’ont pas pu accomplir leur devoir à cause des graves défaillances de l’organisation du scrutin. Conformément à la constatation des différentes missions d’observation nationales et internationales, le Monima a également pointé du doigt sur les défaillances des listes et des cartes électorales, mais aussi, le cas de plusieurs bureaux de vote où le nombre de votants était largement supérieur à celui des inscrits sur la liste. A cause de toutes ces carences, Monja Roindefo estime que « le premier tour de la Présidentielle qui s’est déroulé le 25 octobre dernier n’a pas été propre et les résultats officiels ne reflètent pas du tout le choix démocratique des citoyens ». Le scrutin a donc été contraire à l’attente de la Communauté internationale et de toutes les parties prenantes malgaches qui ont souhaité une élection juste, libre, transparente et acceptée par tous. « Ne voulant pas être complice d’un tel scrutin », Monja Roindefo et le Monima ont décidé de ne soutenir aucun candidat lors du second tour. Cependant, l’ancien Premier ministre de la HAT encourage les électeurs qui ont voté par conviction, à accomplir librement et en toute conscience leur devoir de citoyen lors du second tour. Dans le communiqué, Monja Roindefo confirme qu’il est toujours disposé à assurer le rôle que le peuple malgache lui confie dans la lutte pour le vrai changement.
Davis R