
L’allocation des ressources pour faire face aux risques de catastrophe peut très bien être améliorée, selon les organismes qui promeuvent le secteur de l’assurance dans la région Subsaharienne.
Un consortium d’agences de développement international est formé pour la capacité des gouvernements africains, du secteur privé et de la communauté internationale, à mieux exécuter la planification financière nécessaire à la protection des personnes vulnérables contre les risques de catastrophe. Ce consortium incluse l’ARC (African Risk Capacity), l’IFC (Société financière internationale), l’IDEP (Institut africain des Nations Unies pour le développement économique et la planification) et l’AAAAA (Association des contrôleurs africains d’assurances). Du 24 juin au 6 juillet, ils organisent une formation sur l’indice et l’assurance contre les risques liés aux catastrophes, permettant d’améliorer les mesures de protection des entreprises agroalimentaires, les agriculteurs, ainsi que les populations à faible revenu, contre les risques environnementaux tels la sécheresse, les inondations, les cyclones et les effets du changement climatique. Des types de produits d’assurance facilement accessibles aideront la population touchée à atténuer les effets de ces fléaux, en la protégeant contre des pertes catastrophiques et en ouvrant l’accès à la finance, selon le Consortium.
Instruments adaptés.Les ateliers de formation – offerts en anglais la première semaine du 24 au 29 juin ; et en français la deuxième semaine du 30 juin au 6 juillet 2019 –permettront aux participants de discuter des moyens d’exploiter leurs forces relatives pour mettre en œuvre avec succès les types innovants de l’assurance dans leur pays. Dans son allocution, Mohamed Beavogui, directeur général de l’ARC a noté que ce dernier et ses partenaires travaillent avec les États membres pour fournir des instruments d’assurance-développement en déterminant des profils de risque, l’adaptation de ses outils et l’élaboration d’un plan d’intervention d’urgence adaptées aux besoins des pays. Cela aide à renforcer la résilience et à protéger les avancées dans le processus de développement, grâce à l’atténuation des risques liés aux conditions météorologiques, a-t-il soutenu. Cet atelier de formation qui se tient à Dakar, est la première d’une série d’activités qui seront menées conjointement par les trois institutions, d’après leur déclaration. Parmi les participants figurent des représentants des ministères de l’agriculture et des finances, les régulateurs d’assurance, les médias, ainsi que les compagnies d’assurance opérant dans la région de l’Afrique Subsaharienne.
Antsa R.