Plus de 5000 participants, 175 conférenciers internationaux et 21 ministres issus de plusieurs pays sont attendus à la Semaine africaine de l’énergie (AEW), le plus important événement énergétique du continent. Madagascar aura intérêt à y être.
Réseautage, conclusion d’accords et dialogue sur l’avancement de l’industrie énergétique. Tels sont les principaux objectifs des participants à l’AEW. Cette année, l’événement se déroulera du 18 au 21 octobre, au cours duquel, les délégués et les conférenciers peuvent s’attendre à une solide programmation de tables rondes, de forums d’investisseurs, de fonctions de réseautage et de cérémonies de signature d’accords couvrant l’ensemble du secteur et de la chaîne de valeur de l’énergie en Afrique. Suivant les propos annoncés lors de l’édition 2021, l’AEW 2022 se concentre sur l’éradication de la pauvreté énergétique d’ici 2030. « Avec plus de 600 millions de personnes toujours sans accès à l’électricité, le continent a besoin d’une action immédiate s’il veut réaliser ses objectifs de développement socio-économique. Dans la poursuite d’une économie électrifiée, AEW 2022 présentera des sujets critiques qui couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. En ce qui concerne le secteur en amont, l’accent sera mis sur l’exploration, les cycles de licence et la concurrence restante pour les investissements en 2022 et au-delà », ont indiqué les organisateurs de l’événement.
Des potentiels à capitaliser. Pour beaucoup de pays d’Afrique, incluant Madagascar, le secteur de l’énergie présente de forts potentiels inexplorés et inexploités, alors que ceux-ci pourraient transformer leurs économies d’un point de vue structurel. Certes, rien que la phase de recherche permet déjà de faire entrer d’importants investissements directs étrangers. Cette année, l’AEW compte mettre en avant les marchés frontières émergents et également les opportunités potentielles et actuelles sur les marchés en amont émergents et matures. Sur le front intermédiaire, l’événement offrira un aperçu critique des projets nouveaux et existants – tels que le projet de pipeline de la Renaissance africaine de 6 milliards de dollars et le projet de gazoduc Tanzanie-Ouganda de 1 800 km proposé – offrant des opportunités lucratives aux investisseurs. Enfin, avec l’intensification de la construction de raffineries en cours sur tout le continent, la conférence s’est engagée à accroître les investissements et à améliorer la production sur les principaux marchés africains. En discutant des défis et des opportunités présents dans le secteur en aval, les parties prenantes africaines discuteront en collaboration de l’avenir de l’industrie énergétique africaine. « Même durant la pandémie, AEW a eu lieu, démarrant une nouvelle ère d’événements saufs, accessibles et axés sur l’industrie. Cette année sera énorme pour l’industrie énergétique africaine. Nous nous attendons à ce qu’une série d’investissements soient réalisés et que des développements décollent et stimuleront le progrès économique du continent », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de La Chambre africaine de l’énergie. Selon ses dires, l’AEW mettra l’accent, pour cette année, sur la finance, le gaz naturel, l’électrification, l’hydrogène, l’amont et une transition juste.
Antsa R.