Après la mission de cadrage réalisée par les bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale et l’Union européenne avec les acteurs concernés dans le secteur de l’Energie, il y a sept mois, une 2e phase d’assistance s’est tenue hier au ministère de l’Energie à Ampandrianomby. Lors de cet atelier, le ministre de tutelle, Horace Gatien a annoncé que l’élaboration d’une nouvelle politique énergétique dans le cadre d’une approche participative sera finalisée d’ici à 6 mois.
Cadre juridique. Parmi les grandes lignes de cette politique, l’éradication du délestage, le redressement de la Jirama, la transition vers les énergies renouvelables et l’amélioration du taux d’accès à l’électricité, ainsi que l’utilisation de la biomasse en remplacement de la consommation de bois, ont été évoqués. « L’objectif est d’avoir un taux d’accès à l’électrification rurale à 6 % vers la fin de l’année contre 4 % en ce moment et d’atteindre un taux de 50 % d’ici 2030 par le biais de l’ADER. Pour ce faire, on va ouvrir le chantier à un plus grand nombre d’opérateurs via le lancement des appels d’offres. La mise en place d’un cadre juridique s’avère indispensable pour rassurer les opérateurs à investir sur la base d’une règle de jeu claire. La cartographie des sites énergétiques sera portée à la connaissance du grand public pour permettre aux promoteurs d’élaborer leurs projets », a-t-il soulevé. Par ailleurs, il a évoqué que cette nouvelle politique énergétique contribuera à l’identification des besoins de financement pour le secteur.
Navalona R.