
Seulement 5 % des marchés publics sont aujourd’hui attribués aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant dans le secteur des Bâtiments et travaux publics (BTP). « En temps normal, lorsque les projets financés par les bailleurs sont nombreux, ce taux monte jusqu’à 30 %. Mais cela est insuffisant car nous sommes lésés au niveau des critères d’éligibilité dans les appels d’offre, si on ne cite que les critères sur les lignes de crédit, les réalisations antérieures, le chiffre d’affaires, les travaux similaires réalisés auparavant, etc. On ne peut pas satisfaire ces critères si on ne commence pas à nous accorder des marchés », a affirmé Berthin Randriamihaingo, secrétaire général de la Fédération des PME-BTP, lors de la cérémonie de présentation de vœux à l’hôtel Colbert, jeudi dernier. En effet, plusieurs autorités comme des représentants de la Présidence de la République, de la Primature, de ministères et organismes rattachés, ont assisté à cette cérémonie. La Fédération a d’ailleurs profité de l’occasion pour remettre ses doléances par écrit aux responsables concernés. Par ailleurs, les quelques 400 entreprises actives regroupées dans cette plateforme réclament la priorisation des entreprises malgaches, dans l’attribution de marchés publics. « Cela permettrait aux entreprises informelles de se formaliser, et également aux autres d’investir et développer leurs activités », a soutenu le président de la Fédération, Victor Rasoloarisoa. Par ailleurs, ces opérateurs ont une fois de plus évoqué la lenteur administrative, surtout au niveau des paiements.
Antsa R