
L’ambassadeur de France a été reçu hier par le ministre des Mines et du Pétrole, à Ampandrianomby. La rencontre a abouti à une satisfaction des deux parties.
L’environnement des affaires dans le secteur des mines devrait être satisfaisant pour les opérateurs français ! Tel était la déclaration faite hier par l’ambassadeur de la France, François Goldblatt, après sa visite de courtoisie au ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Joéli Lalaharisaina Valérien. « Cette visite nous a permis d’apporter des réponses à nos interrogations et de comprendre des motifs. Désormais, nous savons qu’il n’existe aucune démarche plus rapide pour la délivrance de permis minier que celle actuellement en vigueur ; et que malgré le renouvellement du Code minier, les contrats en cours ne seront pas remis en cause », a affirmé l’ambassadeur François Goldblatt. En effet, le cadre réglementaire, les conditions dans les contrats, la sécurité physique, la sécurité des investissements, etc. ont été abordés par la délégation française, lors de sa rencontre avec le ministre Joéli Lalaharisaina. « Les réponses que nous avons obtenues vont nous permettre de rassurer les opérateurs français et de les faire venir investir dans la Grande Ile », a noté l’ambassadeur de France.
Satisfaction. Les travaux d’élaboration du nouveau Code minier sont en cours et devraient être finalisés dans les trois prochains mois, d’après le ministre de tutelle. « La délégation française a apporté ses inquiétudes et ses sollicitations pour l’amélioration du secteur minier. La délivrance de permis minier concerne le premier souci des Français, mais ils sont satisfaits de l’évolution actuelle de la situation. En effet, nous devons nous assurer que les demandes de permis soient motivées par des projets d’exploration ou d’exploitation, et non par des spéculations. Cela s’inscrit dans le cadre de notre devoir de défendre l’intérêt du peuple malgache. Les questions sur la protection de l’environnement seront également examinées de près », a annoncé le ministre Joéli Lalaharisaina.
Antsa R.