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dimanche, septembre 8, 2024
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Secteur THR : Rehausser la qualité des services offerts pour attirer les touristes 

Toutes les parties prenantes contribuant à la rénovation des référentiels de formation autours des trois métiers de base du secteur du THR

Les référentiels de formation autour des trois métiers de base, à savoir, le métier de cuisinier, de serveur-barman et de valet/femme de chambre viennent d’être rénovés. 

C’est le fruit d’une collaboration entre le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le ministère du Tourisme, avec l’appui technique et financier de l’Agence Française de Développement via le projet Tremplin Mad et l’IECD (Institut Européen de Coopération et de Développement). « Le renforcement des compétences des acteurs œuvrant dans le secteur du Tourisme-Hôtellerie et Restauration (THR) est inscrit dans les axes stratégiques de la feuille de route du ministère du Tourisme en vue de développer ce secteur pourvoyeur d’emplois et de devises à la nation. En effet, l’évolution technologique et la situation après la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 ont modifié le comportement des touristes et leur manière de voyager dans le monde. Ce qui requiert davantage du professionnalisme de ces acteurs. Raison pour laquelle, toutes les parties prenantes ont procédé à la rénovation des référentiels de formation autours des trois métiers de base, à savoir, le métier de cuisinier, de serveur-barman et de valet/femme de chambre viennent d’être rénovés », a évoqué le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto, lors de la signature de la validation de ces nouveaux référentiels de formation, la semaine dernière.

Bassin d’emplois

De son côté, le directeur pays de l’IECD, Manitra Rakotoarivelo a soulevé la mise à jour de ces référentiels de formation afin que la qualification des jeunes formés corresponde aux besoins en compétences des établissements de restauration et d’hôtellerie. L’objectif consiste à rehausser la qualité des services offerts pour attirer davantage de touristes – qui sont devenus de plus en plus exigeants – dans la Grande île. « Ce qui permettra également d’améliorer l’image de la destination sur le plan international », a-t-il enchaîné. Toujours dans le cadre de la mise en œuvre du projet Tremplin Mad, l’application de ces référentiels de formation rénovés par tous les centres de formation concernés contribue à l’amélioration de la réinsertion de professionnelle des jeunes qui représentent près de 70% de la population à Madagascar. En effet, « le secteur THR constitue un bassin d’emplois permettant d’accueillir des jeunes diplômés et compétents », selon toujours ses dires. Dans la foulée, l’ambassadeur de France à Madagascar, SEM Arnaud Guillois, a exprimé que la France via l’AFD est un partenaire historique du pays dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. « La France a entre autres financé à hauteur de 5 millions d’euros ce projet Tremplin Mad en vue de renforcer les compétences dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration tout en améliorant l’employabilité des jeunes », a-t-il poursuivi.         

Formation de masse

Outre le renforcement de compétences dans ces trois métiers de base, le ministère du Tourisme continue également d’accorder une grande importance à la valorisation des métiers du tourisme. « Une formation de masse en langue française et anglaise des agents du secteur est ainsi en vue cette année, et ce, dans l’objectif d’attirer un million de touristes dans les cinq prochaines années, en s’appuyant sur une main-d’œuvre compétente et disponible », a conclu le ministre de tutelle, Joël Randriamandranto.

Navalona R.

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1 COMMENTAIRE

  1. LE DÉFI LINGUISTIQUE: QUAND MADAGASCAR ET LE MONDE NE SE COMPRENNENT PAS
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