La situation de la sécurité alimentaire présente et future, du Grand Sud et Grand Sud-Est du pays devrait être connue d’ici deux à trois semaines. Les acteurs clés dans la conception de ce document stratégique tels que les membres du groupe de travail technique IPC (Cadreintégré de classification de la sécurité alimentaire) se sont d’ailleurs réunis du 8 au 15 juillet dernier. L’événement portait sur des séances d’analyse de la situation sous la direction du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes ou BNGRC. Il conviendrait de noter que l’IPC consiste en une série d’outils et de procédures qui servent à classer le niveau de sévérité et les caractéristiques des crises alimentaires et nutritionnelles aiguës, de même que de l’insécurité alimentaire chronique d’après les normes internationales en vigueur. L’outil se compose « de quatre fonctions qui se renforcent mutuellement ; chacune d’elles s’accompagne d’un ensemble de protocoles (outils et procédures) spécifiques ». La classification IPC de la malnutrition aiguë vise à «identifier les zones où il existe une grande proportion d’enfants souffrant de malnutrition aiguë, principalement en utilisant la mesure de l’indice poids-pour-taille, mais également en tenant compte du périmètre brachial, le cas échéant».
José Belalahy