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mercredi, mai 14, 2025
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Sécurité alimentaire : Le SAF/FJKM lance des AGR

Les parties prenantes ont remis des matériels de production et de cuisson pour les sites d’intervention du centre MIORA.
Les parties prenantes ont remis des matériels de production et de cuisson pour les sites d’intervention du centre MIORA.

La sécurité alimentaire et la nutrition constituent un des domaines d’intervention du SAF/FJKM, un département pour le développement au sein de l’Eglise de Jésus Christ à Madagascar. Sa mission est d’ailleurs d’apporter le témoignage de l’église dans les domaines du développement social et économique pour le pays. Pour le cas de la région Analamanga, le centre d’apprentissage, de formation et de production dit « Miora », une branche de SAF/FJKM, intervient dans 26 sites dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire des communautés locales surtout les femmes et les enfants en bas âge via la mobilisation des Agents Communautaires de Nutrition. Pour ce faire, « nous appuyons les bénéficiaires aux sources de revenu afin qu’ils se procurent de la nourriture, en lançant des AGR ou Activités Génératrices de Revenu », a expliqué Andriamitandrina Naivosoa, le directeur technique du SAF/FJKM lors d’une campagne de diffusion de message hier au 6e Arrondissement.

Lutte multisectorielle. « Cela commence par l’appui des associations féminines cibles en matière d’apprentissage et de formation en méthode culinaire. Des semences leur sont également fournies pour développer les cultures maraîchères, outre des matériels de production et de cuisson pour les sites. Ces actions entrent dans le cadre de la mise en œuvre du projet PAUSENS (Projet d’appui d’urgence aux services essentiels de l’éducation, de la santé et de la nutrition), financé par la Banque Mondiale. Le projet étalé sur une période de treize mois est maintenant à mi-parcours », a-t-il poursuivi. Il s’agit d’un projet mis en œuvre par le Centre Miora en partenariat avec l’Office Régional de la Nutrition (ORN) Analamanga et l’U-PNNC SSECALINA ainsi que la Primature. « Une amélioration du taux d’insuffisance pondérale des enfants de moins de 5 ans est constatée passant de 33,5% à 15,54% à Analamanga. Mais cette lutte nécessite l’implication de toutes les parties prenantes et ce, au niveau multisectoriel si l’on veut atteindre les Objectifs du Développement Durable », a souligné Rakotondranaly Patrick, le Coordonnateur Régional de l’ORN Analamanga.

Evaluation à mi-parcours. En fait, la pauvreté constitue le principal facteur de l’insécurité alimentaire à Madagascar. Force est aussi de remarquer que l’alimentaire résorbe plus des deux tiers du budget des ménages dans le pays. Ce qui reflète l’étendue de la pauvreté. Par contre, c’est à 55,4% du budget pour Analamanga. C’est pourquoi, « nous formons également les bénéficiaires en matière de gestion simplifiée du budget des ménages. Nombreuses sont maintenant les femmes qui changent leur méthode culinaire. Et grâce à cette formation, elles parviennent à créer leurs propres recettes comme la préparation de boulettes de haricot qu’elles peuvent vendre au marché en vue d’obtenir une autre source de revenu. Une amélioration de leurs conditions de vie est ainsi observée car il y a des bénéficiaires qui sont maintenant aptes à faire le travail d’un traiteur tout en respectant les normes d’hygiène de l’alimentation », a exposé Hantamalala Ranantenaintsoa, le responsable du centre Miora. En outre, « une évaluation du projet tous les six mois auprès des bénéficiaires est effectuée avec l’implication des autorités locales à tous les niveaux », a-t-elle conclu.

Navalona R.

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