En général, la journée du scrutin pour l’élection présidentielle d’hier s’est déroulée dans le calme dans la capitale et ses environs. Depuis le matin jusqu’à la fin de l’après-midi, aucun incident majeur n’a été enregistré dans les six arrondissements de la commune urbaine d’Antananarivo et ses environs, aussi bien au niveau des bureaux de vote que sur les lieux publics. Ce fait signifierait que les dispositifs de sécurité institués par la Police nationale pour assurer le bon déroulement de ce scrutin ont porté leurs fruits. Pour affronter cette journée du 7 novembre, des mesures spéciales ont été prises par la Police nationale en dehors de ses activités quotidiennes habituelles, en plus de sa collaboration avec la gendarmerie et l’Armée au niveau de l’EMMO. La mise en œuvre de ces mesures a été confiée aux trois commissariats centraux (Tsaralalàna, Sabotsy Namehana, Tanjombato) et aux Unités d’intervention existant au sein de la Police nationale (FIP, SAG, USI, UIR) à Antananarivo, à entendre les explications du directeur général de la Police nationale, Roger Rafanomezantsoa, lors de la rencontre des hauts responsables de cette entité des Forces de l’ordre avec la presse, mardi dernier. Plusieurs actions ont été prévues, parmi lesquelles, le renforcement du contrôle et surveillance des routes d’entrée et de sortie dans la ville d’Antananarivo ; la sécurisation de tous les bureaux et matériels de vote ; la protection de l’acheminement des résultats du scrutin ; la fermeture des lieux des diverses festivités et de distribution de boissons alcoolisées. En effet, ces dispositifs ont été réellement respectés comme ce qu’il a été envisagé. Cela a été rendu possible, notons-le, grâce à la collaboration de tous les habitants, fortement souhaitée par la Police nationale.
Si tel était le cas à Antananarivo, il en fut autrement à Morondava dans la commune de Mahasoa, où l’insécurité en milieu rural a failli porter atteinte à ce scrutin. Dans la matinée d’hier, une attaque perpétrée par six « dahalo » a interrompu le déroulement du scrutin dans le « fokontany ». Alertés de ce fait, les gendarmes chargés de la sécurité du bureau de vote ainsi que des membres du « fokonolona » sont partis à la rescousse des victimes. Heureusement, le scrutin a pu reprendre quand des éléments de renfort en provenance de Morondava ont été dépêchés sur les lieux pour poursuivre des malfaiteurs.
T.M.