
Cette journée devrait constituer une opportunité pour prendre en considération la santé et la sécurité au travail, si l’on ne parle que du personnel soignant malgache durant cette pandémie de Covid-19.
« Améliorer les politiques nationales de sécurité et de santé au travail, ainsi que les cadres institutionnels et réglementaires, et les intégrer dans la réponse aux crises ». C’est ce que préconise l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en cette journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail. Diverses activités sont prévues pour marquer cette journée particulière. Entre autres, des échanges au niveau national et en visioconférence sur les expériences de diverses parties prenantes sur le renforcement du système de sécurité et santé au travail dans le pays. Des échanges qui rentrent dans le cadre du projet VZF ou un autre évènement marquant s’inscrivent également dans la liste des activités prévues dans le cadre de la célébration de la journée mondiale sur la santé et la sécurité au travail. Il s’agit des discussions sur la promotion de la ratification des conventions en la matière.
28 avril. Profitant de cette journée, l’Organisation Internationale du Travail préconise la mise en place de «systèmes de sécurité et de santé au travail (SST) solides et résilients qui permettent de réduire les risques dans le monde du travail en cas de nouvelle urgence sanitaire». Ce, en investissant «dans les infrastructures de SST et de les intégrer dans les plans nationaux globaux de préparation et de réponse aux crises, afin de protéger la sécurité et la santé des travailleurs et de favoriser la continuité de l’activité des entreprises». La période de pandémie que le monde traverse actuellement est une opportunité de penser sérieusement à la question. Surtout pour Madagascar, où à l’instar de nombreux pays, «les travailleurs de certains secteurs d’activité, comme l’urgence, la santé et les soins sociaux, ont été particulièrement vulnérables au risque d’infection». Les interpellations du personnel soignant du pays sur la nécessité pour l’État de garantir leur sécurité via la dotation d’Equipement de Protection Individuelle (EPI) constituerait une lacune majeure et considérable en matière de sécurité et santé au travail dans le secteur de la santé publique malgache.
José Belalahy