Ayat Soliman, directeur régional pour le Développement durable au sein de la Banque mondiale, chargée de la région Afrique de l’Est et du Sud, est en mission à Madagascar. Son déplacement s’inscrit dans le cadre d’une série de visites en vue de rencontrer les représentants gouvernementaux concernés par la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale. Vendredi dernier, Ayat Soliman a visité le guichet foncier de la commune rurale Andriambilany, dans le district Ambatolampy, région Vakinankaratra, avec le ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, Houlder Ramaholimasy ainsi que le responsable des Opérations de la Banque mondiale à Madagascar, Marie-Chantal Uwanyiligira. C’était une occasion pour le maire de cette commune rurale et pour les agents du guichet foncier de partager l’historique de la création de ce guichet, son fonctionnement, sa situation actuelle et les éventuels impacts de la certification foncière au niveau de la population de la commune.
Performance. Selon les informations, la commune rurale d’Andriambilany est considérée comme modèle en matière de gestion foncière décentralisée à Madagascar. Ouvert en 2008, ce Guichet Foncier d’Andriambilany a bénéficié de l’appui du projet CASEF (Croissance agricole et sécurisation foncière) depuis 2017. « Cet appui portait essentiellement sur une dotation financière pour la réhabilitation du guichet foncier et l’extension du bureau, un redressement des dossiers de Certificat Foncier faisant objet d’anomalies, une fiabilisation du PLOF (Plan Local d’Occupation Foncière), la mise à disposition de fournitures de bureau, mais également de Kits anti-Covid et de nettoyage », ont indiqué les responsables du projet CASEF, lors de la visite de vendredi dernier. En marge de cette descente sur terrain, une convention de partenariat a été signée avec la commune rurale d’Andriambilany, notamment pour consolider le paiement d’indemnités pour l’agent du guichet foncier, le traitement des dossiers en instance, l’achat de registres parcellaires et appui à l’édition de certificats fonciers, ainsi que l’amélioration et la mise à jour du PLOF. Bien que cette commune rurale soit déjà un bon exemple en matière de gestion foncière décentralisée, sa performance pourrait encore s’améliorer.
Antsa R.