La police nationale a fait ces derniers temps l’objet de nombreuses remarques de la part des médias. Face à ces critiques ou observations, c’est selon, le ministère de la Sécurité Intérieure a apporté son point de vue.
Le Secrétaire Général du ministère de la Sécurité Intérieure, Josoa Andrianomenjanahary, contrôleur général de la police, a soulevé cinq points, concernant notamment ce Département, lors d’un point de presse qui s’est tenu, hier, à Anosy. De prime abord, il a parlé des missions de maintien de paix pour le compte des Nations Unies. L’ONU est chargée du dispatching des demandes suivant les besoins de cet organisme international. Quant au ministre, il donne l’autorisation à ceux qui ont rempli les conditions, et ce, en toute transparence. Le deuxième point porte notamment sur la démission des membres du cabinet du ministre de la Sécurité Intérieure. Le porte-parole trouve que c’est normal, dans la mesure où il y avait eu un changement de ministre, de ce fait, les membres du cabinet devraient être aussi remplacés. Il a annoncé également que les nouveaux membres dudit cabinet seront connus cette semaine.
Répercussions. Le troisième point concerne la corruption qui selon le SG figure parmi les priorités de la police nationale. Pour ce qui est des affectations, cela fait partie aussi des obligations des agents qui exercent dans la fonction publique. Ainsi, au niveau de la police nationale c’est un ordre, il faudrait ainsi l’exécuter. Le cinquième point fait état de l’hospitalisation du ministre de la Sécurité Intérieure, Norbert Anandra, la police nationale estime qu’il ne faudrait pas en faire tout un plat. Cela pourrait avoir des répercussions sur les policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Et pour terminer, le SG a fait savoir que des enquêtes seront menées sur les différents cas susmentionnés. Tout en soulignant au passage, qu’il pourrait y avoir une large diffusion si cela s’avèrait nécessaire. Le conditionnel est de rigueur.
Recueillis par Dominique R.
