Un dispositif administratif et scientifique d’évaluation des risques sanitaires et phytosanitaires sera structuré dans le pays, dans le cadre de la mise en œuvre du programme EDES financé par l’Union Européenne. L’objectif vise à renforcer les systèmes de sécurité sanitaire des aliments des pays de l’Afrique, Caraïbes et Pacifique afin de se conformer aux exigences internationales en matière de normes et qualité des produits. « Tous les efforts entrepris pour améliorer la production agricole restent en vain sans la sécurité sanitaire des produits. C’est pourquoi, nous lançons un défi sur le renforcement du contrôle de cette sécurité sanitaire des aliments pour nous permettre d’accéder au marché international, et en particulier le marché européen ». Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Roland Ravatomanga, l’a expliqué hier lors de l’ouverture de l’atelier introductif à la structuration d’un dispositif administratif et scientifique d’évaluation des risques sanitaires et phytosanitaires au CNEAGR à Nanisana.
Protéger. En effet, « le marché européen constitue la principale destination de nos produits agricoles », a-t-il affirmé. La mise en place de ce dispositif national d’évaluation des risques sanitaires et phytosanitaires contribue ainsi à l’amélioration de la qualité de nos exportations agricoles. C’est également un outil permettant de protéger le territoire national des éventuelles introductions de nouvelles maladies qui pourraient porter atteinte à la santé de nos consommateurs, des animaux et des plantes. Après l’évaluation des risques, le renforcement du système de contrôle sanitaire des aliments constitue une autre étape importante. La formation sur l’exécution de contrôle et l’appui aux laboratoires d’analyses sont également de mise, a-t-on conclu.
Navalona R.