L’accès aux soins reste un luxe. C’est ce que l’on peut dire du faible taux d’adhésion des Malgaches aux mutuelles de santé. En effet, 20% seulement des Malgaches en bénéficient selon la présidente de la fédération des mutuelles de santé « miara-miahy », le Dr Vero Randriamalala. Ce sont surtout les personnes qui exercent dans le formel, notamment, celles dans la fonction publique et le secteur privé qui en sont concernées. Afin d’améliorer le taux de couverture en matière de mutuelle de santé, un atelier appuyé par la GIZ (Agence allemande de coopération internationale pour le développement) a été organisé, hier à Ankorondrano, pour que les mutuelles membres de cette fédération puissent partager leurs acquis et leurs expériences. « C’est à partir de ce partage que nous allons améliorer nos prestations et la prise en charge de nos adhérents. Des efforts seront déployés pour cibler les personnes exerçant dans l’informel comme les marchands de rue, les transporteurs, les coopératives, les lavandières ainsi que bien d’autres encore. Ceux qui sont déjà couverts seront encouragés à cotiser », a-t-elle souligné. À noter que les mutuelles membres de cette fédération sont présentes dans 19 régions et comptent 613 441 bénéficiaires environ.
Digitalisation
Pour améliorer la gestion des mutuelles de santé, le GIZ a mis en place une plateforme digitale dénommée « mTomady ». L’objectif étant de permettre à un individu et sa famille d’accéder à différents programmes de protection financière pour la santé en possédant une simple carte SIM ou un code. Selon Joela Andriamahazosoa, coordonnateur technique auprès du GIZ, cette plateforme gère, à la fois, l’adhésion et la collecte des contributions payées par les adhérents.
Narindra Rakotobe
encore une promesse présidentielle pas tenue !!!!
« la sécurité sociale » C’est quoi? C’est du chinois! Les malgaches n’ont pas droit d’être malade car sinon, ce serait la mort certaine. Aucune prise en charge et les prix des médicaments sont exorbitants. Nous incitons l’équipe dirigeante à veiller au social de la population, d’équiper les centres médicaux (CSB et CHU) de tout ce dont on a besoin pour lutter contre les maladies. Et à des coûts symboliques.