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lundi, juin 23, 2025
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Sefafi : Contre la récupération politique des risques et catastrophes

L’Observatoire de la vie publique ne mâche pas ses mots contre la récupération politique des sinistrés.

Le Sefafi s’insurge contre la façon dont on gère actuellement les catastrophes dues aux intempéries. Dans son communiqué en date du 07 mars 2015, cet observatoire de la vie publique dénonce : « Hormis une descente sur terrain très médiatisée le 28 février, l’Exécutif est quasi-invisible. » Le Sefafi d’enfoncer le clou : « Les catastrophes sont les bienvenues pour les spéculateurs (du riz avarié aurait-il vraiment été mélangé à du nouveau, et reconditionné pour être mis en vente dans la Capitale ?), pour les détourneurs d’aides et pour certains partis ou groupements para-politiques en quête d’électorat. » Touchant mot des dégâts considérables dans la Capitale, le Sefafi de se poser la question : « Qui sont les vrais responsables, les agents de la CUA qui ont octroyé des permis de construire de complaisance, ou les agents de l’APIPA qui ont autorisé le remblayage de zones protégées ou les entreprises qui ont réalisé les remblais en cachette et, au premier chef, les maires et PDS qui se sont succédé à la tête de la capitale ? »

Gestion dépolitisée. Toujours sur la situation de la capitale, l’observatoire de la vie publique propose d’arrêter la corruption de la police nationale et l’indiscipline des chauffeurs de taxi-be, de mettre en fourrière les voitures qui squattent les trottoirs et de contraindre les marchands à laisser la rue aux voitures. « Il faudra aussi cesser de manipuler les opinions nationale et internationale. », estime le Sefafi.  Ce dernier n’a pas épargné le BNGRC : « Il faudra aussi veiller à professionnaliser et à dépolitiser les organes de gestion des risques et catastrophes. L’actuel patron du BNGRC a été nommé le 17 octobre 2014, quasiment à la veille de la saison cyclonique, sur la base de critères clairement politiques, alors que son prédécesseur avait été nommé en mars 2013. Faut-il alors s’étonner que le plan de pré-positionnement, visible sur le site web du BNGRC, soit encore celui de 2013-2014 et que le BNGRC n’ait pas encore mis à jour son organigramme ? » Bref, le Sefafi préconise dans son communiqué la gestion dépolitisée des risques et catastrophes.

Recueillis par R. Eugène

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