
Le SeFaFi a procédé, hier, à la présentation de son 17e recueil (communiqués 2018). Cet observatoire de la vie publique tient ainsi à souligner que l’année 2018 a été dominée par l’organisation de l’élection présidentielle.
Pour cela, la législation électorale devait être adaptée aux dispositions de la Constitution de la IVe République. Mais le pouvoir a attendu la dernière année du quinquennat pour s’y atteler. Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que les nouveaux textes témoignent des mêmes insuffisances que les précédentes. Et à la permanence du profil des candidats, correspond la continuité des pratiques douteuses, pas de moindre signe de renouvellement d’une classe politique toujours enfermée sur elle-même. Concernant les actualités nationales, le SeFaFi estime qu’au niveau des ministères, il faut une culture de compétences, de ce fait, lutter contre le favoritisme et le népotisme.
Sortie de crise. L’observatoire de la vie publique a touché mot aussi des collectivités territoriales décentralisées, « il faut que l’on s’achemine vers l’élection des chefs de région ». Même topo pour les chefs Fokontany. Dans la même foulée, SeFaFi pense également qu’on devrait publier les résultats du recensement général de la population. Dans ce 17e recueil, il est également dit « …tout schéma de sortie de crise doit impérativement se conformer aux Institutions et respecter le suffrage populaire. Car si l’abus de pouvoir ou les actes de corruption ont fait perdre leur légitimité démocratique à la classe dirigeante, celle-ci n’en reste pas moins dépositaire de la légalité républicaine … ». Et d’ajouter qu’« une nouvelle délibération des lois électorales permettra aux députés et sénateurs de l’opposition de soumettre à l’Assemblée nationale et au Sénat les amendements qu’ils souhaitent y apporter ».
Dominique R.