Il déplore que les résolutions des Assises, dont l’intégralité n’a pas toujours été publiée, semblent faire l’impasse sur la réconciliation pour ne traiter que des sujets éminemment politiques.
Selon le SeFaFi, ces résolutions ne demandent rien de moins que la dissolution de toutes les Institutions de l’Etat, sauf le président de la République et de se demander pourquoi cette exception ? Et qui va se charger de la désignation d’une Assemblée constituante pour un mandat de deux ans ? Cet observatoire de la vie publique qualifie cela d’un coup d’Etat institutionnel. Et d’enfoncer le clou, « car l’obscurité la plus épaisse entoure le déroulement de ces Assises dites nationales, qui en ont été les membres ? En dépit de nombreuses sollicitations, la liste n’a pas été rendue publique, ce qui laisse soupçonner des manipulations dans sa composition. Alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes, de quel droit exigent-ils la dissolution d’Institutions ». Le SeFaFi pense ainsi des résolutions des Assises comme étant de « la réconciliation à l’aventurisme politique ».
Membres de plein droit. Le SeFaFi n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer que « la dissolution du FFM serait contraire à la loi 2012 -010 et par extension, à l’article 168 de la Constitution. Sans parler de la demande d’instaurer un comité de suivi, qui permettra aux clercs du FFKM de devenir membres de plein droit d’un organisme public. Enfin, les citoyens ont constaté avec étonnement que la réconciliation, censée être au cœur de la démarche du FFKM, a été totalement marginalisée par les résolutions de ces Assises dites nationales ». Et de conclure que « aussi longtemps que triomphera l’impunité de la classe politique, la réconciliation nationale restera un rêve inaccessible ».
recueillis par Dominique R.