Le « Sehatra Fanaraha-maso ny Fiainam-pirenena » (SeFaFi) vient de sortir un 13e recueil concernant ses communiqués publiés en 2014. Avec un titre qui en dit long, « les débuts chaotiques de la IVe République ». L’observatoire de la vie publique, qui n’a pas sa langue dans sa poche, a ainsi son mot à dire sur les affaires nationales, elle estime que « la réconciliation nationale, reprise par les églises du FFKM, est instrumentalisée par les chefs d’Etat passés et présent. Quant aux citoyens, éternels laissés-pour-compte, ils se résignent, faute de mieux ». Parlant du sommet des « ex », le SeFaFi de faire remarquer qu’« ils se comprendront parfaitement, connaissant les raisons qui ont poussé les actions des uns et des autres pour en avoir été à la fois instigateurs et victimes. Ils pourront se pardonner les violences faites aux uns et aux autres, puisqu’ils y ont chacun contribué ».
Vrai dialogue. Pour l’observatoire de la vie publique, il faudrait donner la priorité au vrai dialogue. Il tient ainsi à signaler, entre autres, que les instances de dialogue telles que le conseil national du travail, instituées par ailleurs par la loi, ne fonctionnent pas du tout ou sont ignorées par les détenteurs du pouvoir. Et d’enfoncer le clou, « la Constitution votée en 2010 prévoit la mise en place d’un conseil économique, social et culturel, instance de dialogue plus élargi et qui permet d’avancer vers une démocratie plus participative. Ni l’exécutif ni les députés n’ont jugé utile d’en faire une priorité, dans la mise en place des Institutions de la quatrième République, et la Loi de finances 2015 l’ignore complètement ». Bref, pour le SeFaFi, le régime actuel n’a trouvé ni sa voie, ni sa stabilité, tant sur le plan économique, politique et social.
Dominique R.