
L’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo (IOGA) a donné sa version des faits. Le tremblement de terre a été localisé à 13 kilomètres au Sud Est de Fandriana.
Les réactions et témoignages ne manquent pas. Le tremblement de terre qui a secoué plusieurs districts et communes du pays, plus particulièrement dans les hautes terres centrales, a fait parler de lui. Les ressentis tournent autour de la peur ou encore de la surprise. Joint au téléphone pour des informations concernant le phénomène, le Pr Solofo Rakotondraompiana, directeur de l’IOGA a donné la localisation et la magnitude du phénomène. Ainsi, le phénomène a été « localisé à 13 kilomètres au Sud Est de Fandriana ». Profitant de l’occasion de l’interview téléphonique, le Pr Solofo Rakotondraompiana de noter que la magnitude du tremblement de terre enregistré le 13 mai dernier était de « 5,4 sur l’échelle de Richter au lieu de 4,8 » comme il a été rapporté aussi bien à Madagascar que dans le monde. Bien que les séismes se manifestent – ressentis ou non – presque tous les jours dans le monde, beaucoup de Malgaches se disent qu’il y a « une certaine récurrence des phénomènes dans la Grande Île ». Interrogé sur les éventuels moyens de les prévoir, le directeur de l’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo (IOGA) d’expliquer « les séismes sont des phénomènes aléatoires. On ne peut pas les prévoir à l’avance et il n’y a pas vraiment de causes spécifiques pouvant les provoquer comme on le laisse l’entendre ».
372 autres séismes ont par ailleurs été enregistrés dans le monde le 13 mai dernier selon le site sismologue.com. Le plus puissant desdits phénomènes aurait eu une magnitude de 6,6 et aurait été observés à 173 Km au Sud Sud-Est de Lata, Îles Salomon. Pour en revenir au cas malgache, les informations partagées par les internautes font savoir que le séisme a également été ressenti dans la région Haute Matsiatra en plus de Vakinankaratra et Analamanga. Interrogé sur la question, le Pr Solofo Rakotondraompiana de noter « il est assez difficile d’établir avec exactitude les zones ayant ressenti le séisme étant donné que cela dépend de plusieurs paramètres qui doivent être pris en compte ». Le Pr Solofo Rakotondraompiana de rajouter « il se pourrait que les séismes ne soient pas ressentis par les humains ». Outre les témoignages, on ne pourrait se fier aux données fournies par les appareils de détection. Et là encore, les informations partagées diffèrent d’un organisme à l’autre.
José Belalahy