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lundi, juillet 7, 2025
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Sénat : Deux sièges de vice-présidents vacants

Les sénateurs se sont trop focalisés, ces derniers temps, sur l’ascension politique de Rivo Rakotovao qu’ils ont oublié (depuis toujours d’ailleurs) l’essentiel : l’élection du vice-président de la Chambre haute pour la province de Mahajanga au sein du bureau permanent. En effet, après la démission d’Ahmad qui est devenu le président de la CAF (Confédération Africaine de Football) en mars dernier, le poste demeure vacant. Pourtant, le règlement intérieur du Sénat impose que le bureau permanent de cette chambre devrait comporter, entre autres, sept vice-présidents dont un pour chaque Province et un réservé à l’opposition. Notons au passage que, selon toujours ce même règlement intérieur, le remplacement d’un des membres du bureau permanent suit la même procédure en cas de vacances. Sur ce point, il est vrai que Rivo Rakotovao a passé sa jeunesse à Mahajanga, mais il est loin d’être originaire de cette province. Aussi, est-il devenu le président du Sénat qu’il lui est difficile d’assurer, ultérieurement, le rôle de vice-président. Tant de difficultés à pourvoir ces deux sièges et beaucoup plus d’aptitude à maintenir celui qui est extrêmement controversé : le vice-président pour la province de Fianarantsoa.

Bureau amputé. Avec des membres qui ne sont pas encore élus, force est de reconnaître que le bureau permanent du Sénat est purement et simplement amputé. Amputé du vice-président pour la province de Mahajanga et de celui qui devrait représenter l’opposition. Mais ce n’est pas tout. Le représentant de l’opposition officielle au niveau de la Chambre basse reste jusqu’à maintenant une belle histoire promise. Rien n’est encore engagé. De surcroît, même les textes réglementaires qui devraient compléter et aller de pair avec la loi portant statut de l’opposition officielle sont, jusqu’à présent, renvoyés aux calendes grecques. Quoi qu’il en soit, la transgression de ces dispositions élémentaires reflète à quel point le respect de l’Etat de droit est loin d’être automatique à Madagascar.

Aina Bovel

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