La séance plénière en vue de l’adoption de la loi de finances initiale 2022 par le Sénat n’a finalement pas eu lieu, hier. Et pour cause, le personnel de la Chambre haute a décidé d’opérer un mouvement de grève pour protester contre le non paiement de leurs salaires du mois du novembre. Et ce, en bloquant les entrées du Palais d’Anosikely. Ce non-paiement des salaires résulte, selon nos informations, de l’insuffisance de crédit disponible au niveau du Sénat en cette période de fin d’année. Intervenant, hier, sur la page Facebook du ministère de l’Economie et des Finances, la ministre, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a rappelé que son département n’intervient pas dans la gestion interne des crédits de fonctionnement des institutions et ministères. « Les crédits fixés en début d’année sont inscrits dans la loi de finances et il appartient à chaque institution et ministère de les répartir et de les gérer en fonction de leur priorité », a précisé la ministre.
Pour le cas particulier du Sénat, une demande de crédits complémentaires a été déposée par ses services auprès du MEF. Une démarche qui n’a pour le moment pas abouti dans la mesure où l’octroi d’un tel crédit complémentaire ne relève pas du seul ressort du MEF. En effet, la décision nécessite un décret pris en conseil des ministres avec ce que cela suppose de procédures. L’option proposée et discutée entre le MEF et les syndicats du personnel du Sénat consiste en un aménagement interne de crédit opéré au niveau du Sénat, que ce dernier doit par la suite soumettre au MEF. Celui-ci peut prendre un arrêté pour le rendre effectif et permettre ainsi le paiement des salaires du mois de novembre. L’autre option consiste en un transfert du crédit restant du Sénat vers le MEF en vue du paiement des salaires de novembre. Une procédure qui ne convient visiblement pas au cas d’espèce puisqu’elle nécessite également un décret. En somme, vue l’urgence pour un paiement des salaires du personnel du Sénat, l’option de l’aménagement interne est privilégiée.
R.Edmond.
solution simple : que les sénateurs coupent leurs indemnités/privilèges de moitié ……vu ce qu’ils gagnent cela devrai suffir e