
Japon, cette grande référence en matière de septième art suscite toujours autant l’intérêt des cinéphiles. Voilà pourquoi ce samedi sera consacré au cinéma nippon à l’Institut français à Analakely
Le cinéma japonais, à l’image de cette terre toute particulière, emmène systématiquement sur des chemins de traverse. Il submerge, transcende et dépasse. Un cinéma incarné, qui nous habite et qui infuse longtemps après nous avoir traversés. Pour ceux qui désirent mieux connaître le Japon et son cinéma, ou pour une première approche, les thématiques proposées ne manqueront pas de satisfaire leur curiosité dans des domaines variés. Cette année, trois films seront à l’honneur à l’Institut français de Madagascar. Trois longs métrages suivis d’une démonstration de culture japonaise durant laquelle le public aura l’occasion de découvrir le « Fuji-san Club ». D’après les organisateurs, mise à part l’initiation à la calligraphie et l’origami, l’essayage de Kimono restera le point focal de cette introduction à la culture japonaise.
Longs métrages. Deux fictions et une animation complèteront cette programmation en commençant par le film comédie « Mameshiba » de Toru Kamei . Adaptation cinématographique d’une série télévisée, Mameshiba décrit le voyage d’un homme à la recherche de sa mère fugueuse. Un jour, Jiro, chômeur de 35 ans n’ayant jamais quitté sa ville, rencontre Ichiro, un chiot de race mameshiba vêtu d’une écharpe rouge. En réalité, la mère de Jiro avait envoyé ce chiot pour que son fils vienne la chercher.
En seconde projection, place àla « Personne ne veille sur moi ». Ce long -métrage de Ryoichi Kimizuka raconte ce drame profond dépeint les craintes d’une société moderne, à travers l’illustration des détresses de la famille d’un jeune criminel et du détective ordonné de les protéger. La famille Funamura est devenue la cible des médias après que leur premier fils a commis un meurtre. Cette situation délicate amène le détective Katsuura à protéger Saori, la sœur du criminel, prise pour cible par de nombreux traqueurs…
Animation. En dernier lieu, l’animation de Miyahara Naoki, « Pop in Q » raconte l’histoire de cinq collégiennes ayant chacune ses petits soucis dans la vie quotidienne et qui entrent dans un monde fantastique. Isumi trouve un jour un fragment de temps dans l’océan. En le ramassant, elle voit un monde inconnu s’étendre devant elle et rencontre une étrange forme de vis appelé Pokon. Ceci lui dit que le monde risque de s’effondrer qu’elle tente de sauver à tout prix avec l’aide de ses amies.
A rappeler que cette journée focus sur le cinéma japonais est un appointement annuel des passionnés de cinéma. Il y a deux ans, le réalisateur japonais Takeshi Kamei a présenté son film « Guitar Madagascar » mettant en avant Thominot de Hazolahy, Baba, Teta, D’Gary, et Mika. Le voyage de cinq musiciens, une vie débordante de couleurs sonores.
Maharindra