
Les problèmes dans le pays s’accumulent, selon Serge Imbeh : délestages incessants, coût de la vie élevé, infrastructures en ruine, systèmes de santé et d’éducation sous-financés. Les indicateurs économiques sont alarmants, soutient-il et l’écart entre Madagascar et les nations développées se creuse dangereusement, analyse ce politicien. « L’heure n’est plus à la passivité. Madagascar a besoin d’un sursaut patriotique, d’un engagement sincère et collectif pour assurer un avenir digne aux prochaines générations. L’alternative ne peut être que l’action et la responsabilité partagée », soutient-il.
Face à cette situation, Serge Imbeh exhorte les acteurs à un sursaut collectif. À la veille de la commémoration du 29 mars, il appelle à une mobilisation sans relâche pour les générations futures. « L’inaction ne peut plus durer, car chaque retard rend la relance du pays plus difficile », martèle-t-il. Selon lui, l’État doit assumer pleinement ses responsabilités. Il ne suffit plus d’écarter quelques individus, selon toujours Serge Imbeh, mais de réformer en profondeur, en écartant tous ceux qui entravent le développement. Le président de la République, unique élu de l’exécutif, porte une responsabilité immense, analyse Serge Imbeh. Il est le premier à qui l’on reproche les échecs de la gouvernance, selon ce politicien. Il doit donc déployer tous les moyens nécessaires pour trouver des solutions durables, quitte à entreprendre un grand ménage au sein de l’administration, poursuit-il.
Clivages internes
Pourtant, Madagascar dispose de nombreux talents et de personnes compétentes capables de contribuer au redressement national, reconnaît-il. « Il est essentiel de les écouter et de travailler ensemble, sans distinction politique », soutient Serge Imbeh. « L’intérêt supérieur de la nation doit primer sur toute autre considération », insiste-t-il. L’opposition, quant à elle, peine à incarner une alternative crédible, analyse le politicien. « Minée par les clivages internes et l’absence de repères, elle ne propose pas de projet clair », fustige-t-il. Pour prétendre à la gouvernance, toujours selon Serge Imbeh, elle doit d’abord bâtir un programme solide. « La population a besoin de clarté pour éviter toute démagogie », exhorte-t-il. « Comment faire confiance à une opposition qui manque de transparence, alors que des cas de détournements de fonds subsistent ? », déplore Serge Imbeh.
Rija R.