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vendredi, novembre 22, 2024
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Session parlementaire à Tsimbazaza : Le droit à l’information plurielle bafoué

Des journalistes empêchés d’entrer à l’Assemblée nationale pour couvrir la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale.

En voulant limiter le nombre de journalistes autorisés à couvrir la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, les membres du bureau permanent ont bafoué le droit à l’information plurielle. 

Dans le palais de la démocratie, les journalistes ne sont plus les bienvenus. La scène était tout simplement incompréhensible et révoltante pour les journalistes qui sont venus couvrir la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, hier. Une trentaine de journalistes, exclus d’une liste dressée par les membres du bureau permanent, selon les explications, ont  vu les portes de l’Assemblée nationale fermées pour eux. Concernant la presse écrite, seuls trois journaux proches du régime se trouvaient sur la liste. Après l’intervention de quelques élus de la Chambre basse, les journalistes ont quand même pu franchir l’entrée principale avant d’être arrêtés de nouveau. 

Pensée unique

« Seuls les journalistes qui ont reçu une invitation et qui se trouvent sur la liste peuvent assister à la cérémonie », a-t-on indiqué. Une situation qui ternit malheureusement l’image d’une institution qui devrait refléter les bonnes pratiques démocratiques. En tout cas, cette mesure n’étonne pas certains de nos confrères, vu que la plupart de ces députés fraîchement élus ne savent pas encore ce qu’ils doivent faire. La scène s’apparente en effet à ce qu’on rencontre dans les régimes dictatoriaux, dans lesquels il n’y a pas de place pour les informations plurielles et où la faveur est donnée à la pensée unique. Les responsables de la Chambre basse ne sont d’ailleurs pas à leur premier coup d’essai. Ils ont déjà montré leur volonté de réduire le nombre de journalistes qui peuvent couvrir la cérémonie d’ouverture de la session spéciale du 9 juin.  Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, c’est le droit des citoyens à avoir des informations qui a été bafoué alors qu’il s’agit d’un droit fondamental. Il appartient d’ailleurs à l’État et aux administrations de veiller à son respect. Cela montre également un certain manque de considération par rapport aux journalistes dans un pays où ces derniers ont du mal à se positionner comme étant le 4ème pouvoir.  

Julien R.

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2 Commentaires

  1. Où est la démocratie ? Qui a voté les représentants du peuple ?
    En France : la chaine France3 TV et LCP diffuse en temps réel tous les débats à l’assemblée Nationale.

  2. Si on s’en tient à l’article, Il y a lieu de beaucoup à apprendre pour grandir .
    Il est interdit d’interdire ; dès lors que la légitimité de la chose publique est l’objet de la chose.
    La pluralité reste une richesse et la discrimination un aveuglement

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