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jeudi, décembre 11, 2025
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Philobert Milavonjy : « Seul un président élu peut enlever la nationalité d’un citoyen »

Le 7e vice-président de l’Assemblée nationale représentant l’opposition a confirmé qu’Andry Rajoelina a bel et bien reçu une invitation.

« L’IRMAR va participer pleinement à la concertation nationale ». C’est ce qu’a déclaré Milavojy Philobert, 7e Vice-président représentant l’opposition à l’Assemblée nationale hier en marge de la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée au CCI Ivato. Pour ce coup d’envoi, le « Isika Rehetra Miaraka Amin’i Andry Rajoelina » a été représenté par une forte délégation de parlementaires composés entre autres de Philobert Milavonjy, Augustin Andriamananoro, Marie Michelle Sahondrarimalala, Haja Resampa, Haingo Nambinina et Velontsara Paulbert. N’ayant reçu aucun carton d’invitation en son nom, l’élu d’Ambovombe Androy a tenu à dénoncer une exclusion de la part des organisateurs. « Nous n’avons pas été invités. Nous sommes ici seulement en tant que mandataire de l’ancien président Andry Rajoelina », a-t-il expliqué. Et de confirmer que ce dernier a bel et bien été invité avec son épouse. Pour faire la lumière sur cette polémique, Philobert  Milavonjy a montré à la presse le carton d’invitation au nom de l’ex-président. Une manière pour lui de répondre au ministre Gasikara Fenosoa qui a fait une sortie médiatique mardi soir pour marteler qu’Andry Rajoelina n’a pas été invité à cette concertation nationale.

Feuille de route

En ce qui concerne cette concertation nationale dirigée par les chefs d’Églises membres du FFKM, l’IRMAR réclame une feuille de route claire relative à une transition consensuelle et inclusive. Et ce, conformément aux attentes de l’Union africaine et des partenaires techniques et financiers. Une feuille de route prévoyant un chronogramme précis du processus de sortie de crise, un calendrier électoral, et une clé de répartition des sièges au niveau des différentes institutions, comme ce fut le cas lors de la transition politique de 2009. « Pour le moment, les tenants du pouvoir jouent l’unilatéralisme en favorisant les persécutions et les poursuites politiques », dénonce le 7e Vice-président de la Chambre basse.

Contraire à la loi. Pour la première fois depuis le début de cette crise, l’IRMAR évoque la perte de la nationalité de l’ex-président Andry Rajoelina. « Le président de la refondation n’est pas élu démocratiquement par le peuple. Le régime actuel n’a pas été instauré à l’issue d’une élection présidentielle. La loi en vigueur prévoit que seul un président de la République élu démocratiquement peut enlever la nationalité d’un citoyen », rappelle Philobert Milavonjy. Il soutient ainsi que cette décision est contraire à la loi, donc illégale. Il convient en effet de souligner que pour le cas d’Andry Rajoelina, c’était le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo qui a pris le décret portant déclaration de perte de sa nationalité. L’élu d’Ambovombe de déclarer que « malgré la haine viscérale portée à son encontre, personne ne pourra enlever la nationalité de l’ancien président, ni effacer ce qu’il a fait pour Madagascar ». Il a aussi profité de cette occasion pour adresser un message à l’actuelle ministre de la Justice. « Avant d’évoquer un mandat d’arrêt international, sortez d’abord la plainte et les dossiers judiciaires contre lui. On ne peut pas diriger un pays par Facebook et sur facebook », a-t-il soutenu. Il, c’est Philobert Milavonjy qui a martelé qu’« il n’y aura jamais d’apaisement avec une refondation basée sur la haine ».

Davis R

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