Real rastaman de Tamatave, « chef de band », tels sont les surnoms de Mad Max, un raggaman incontestable de la Grande île.
8 février à 20 heures au Bonara-be, Mad Max chauffera ses inconditionnels avec du ragga dance hall, soca music, un peu du reggae. Evidemment, il jouera Marina, esquivé, mbola Zah. Les jeunes filles vont se déhancher jusqu’au petit matin, les hommes vont hocher leur tête en écoutant les freestyles de cette formation, natif de Toamasina. Ami de Basta Lion et de Jeneral Joudas, Mad Max a évolué aux cotés des «raggaman» de grosse pointure. De babaomby, à Taolagnaro, de Maroantsetra à Antsohihy, la musique de cet artiste est connu partout où l’on va que ce soit dans les taxi-brousses ou dans des snacks. Sur scène, ce mec est le plus puissant.
Mad Max a une technique vocale exceptionnelle. La plupart de ses chansons parlent de la réalité qui se passe dans leurs quartiers. Prêcheur de «peace and love», il condamne la violence. Toamasina est un fief de dance-hall depuis l’époque de Mataram. Berceau de basesa, carrefour culturel, la région Est de Madagascar regorge des artistes de talent.
Iss Heridiny