Après avoir effectué une tournée dans la partie septentrionale de la Grande Île, et un concert lors de l’inauguration du Stade Barea Mahamasina, Dalvis assurera un autre concert au taxi-be Antanimena le 24 septembre prochain. L’auteur de “Tô” retrouvera ses convaincus de la capitale. Les planches et la piste du Taxi-Be seront secouées.
À présent, Dalvis fait partie des grosses pointures de la musique urbaine. Le travail et la qualité de son produit convainquent ses inconditionnels. De “Aza mamaraha” (2003) jusqu’à “Ebah” (2020), Dalvis voit sa popularité monter en flèche.
Apparu en 2003 sur la scène musicale d’Antseranana, cette ville où la culture musicale bouillonne dans une chaleur tropicale, Dalvis a d’abord composé des mélodies similaires au RnB. Au départ, le jeune homme crée sa musique dans un petit studio à Lazaret, un quartier abritant des petits artistes, démarche en phase avec la culture de la nouvelle génération. En 2010, sa musique évolue vers ce qu’elle est aujourd’hui. À mi-chemin entre la pop et l’afrobeat, ses mélodies deviennent des tubes qui incorporent l’ « électro-gasy » ou le slow avec des couleurs soul et rhythm’n’blues. En effet, revendiquant l’influence des musiques afro-américaines, du blues jusqu’à la culture hip-hop. On y trouve des reflets funk et rap qui se mêlent aux rythmes ancestraux entretenus par les rômbo, battement des mains.
Et la mondialisation, elle, peut se lire de deux manières. Dans le message que veut transmettre l’artiste d’une part ; et dans le fait qu’aujourd’hui, Dalvis est un personnage clef, autant dans le monde musical malgache qu’au sein de la région du Sud-Ouest de l’océan Indien, d’autre part. Sa voix résonne au-delà des frontières de son pays. De ce fait, il a fondé son propre label Tsangana pour enregistrer et diffuser ses morceaux.
Iss Heridiny