
« L’agriculture urbaine est perçue comme la solution pour augmenter la résilience des villes africaines ». Une expression qui définit l’importance de l’agriculture dans un contexte de changements climatiques qui affectent de façon considérable la Grande Île. Et dont la résilience serait l’un des moyens les plus sûrs d’y faire face. Une résilience qui pourrait se faciliter grâce à une attention particulière apportée à l’agriculture urbaine. La signature du protocole sur le Pacte alimentaire de Milan entre la commune urbaine d’Antananarivo et l’Institut des Métiers de la Ville hier entre dans le cadre de cette politique de résilience. La pratique de l’agriculture urbaine a en effet déjà été initiée dans la capitale malgache depuis cinq ans. Une initiative entreprise avec l’Institut des Métiers de la Ville et qui a pu bénéficier à environ 15 000 familles. L’évènement consacre à cet effet l’engagement de la commune urbaine dans le processus de développement durable initié dans les Objectifs du Développement Durable (ODD). Par ailleurs, Antananarivo détient actuellement le 9e rang des villes africaines qui se sont engagées dans cette démarche. Une étape qui a pu se faire grâce au colloque sur l’agriculture urbaine organisé par l’IMV du 23 au 25 mars dernier.
José Belalahy